Novembre   2022

ROSE HELENE est à l'abri dans le hangar du chantier : On va pouvoir travailler tranquillement sans être gêné par les vents la pluie et même le soleil car le chantier risque d'être long.

La coque est inclinée pour faciliter l'accès aux parties basses de la coque.

Début du grattage

Les éléments facilement démontables sont déposés pour être vérifiés, restaurés séparément avant leurs remontages.

On en profite pour admirer le trou dans la coque, sa réparation viendra plus tard.

L'hélice et son arbre de transmission sont déposés à leur tour.

Puis c'est le tour du moteur qui est démonté et posé sur un établi.

Nous allons pouvoir partager le travail et organiser des équipes pour s'occuper des divers problèmes à traiter :

• La coque,
• Le moteur
• La propulsion
• Les équipements divers
• ...

Rose-Hélène au temps de sa splendeur

Il y a quelques années Rose-Hélène était un pointu correspondant aux caractéristiques des Tarquiers venus de Saint Tropez.

Il était bien entretenu et participait, avec beaucoup de classe, aux manifestations des voiles latines de la région, au grand plaisir des badauds qui pouvaient l'admirer lorsqu'il naviguait à la voile à proximité de la côte.

Hélas le temps passant les carénages et l'entretien courant laissent à désirer et le pire va arriver.

29 Juillet 2021 un appel au secours 

Ce n'est pas un SOS ni un Mayday, car il n'y a pas de radio et personne à bord, mais en ce jeudi d'été un coup de téléphone d'AMERAMI nous appelle au secours : ROSE-HELENE est en train de couler à son poste d'amarrage dans le port de Sanary sur mer.

Il faut agir vite. Aussitôt nous attelons la remorque et partons pour tenter un sauvetage.

Nous sortons le bateau de l'eau et le mettons sur la remorque.

Les bordés en piteux état ne peuvent plus supporter le poids de toute l'eau contenue dans la coque : Elle cède, un torrent s'écoule sous la remorque et le bateau se vide.

Nous le rapatrions à Brégaillon au chantier de l'ASET, et le déposons sur des tins pour libérer la remorque en attendant que l'on statue sur son sort.

Une étude de l'état de la coque fait apparaître de nombreux ennuis à résoudre :

• Elle exige un grattage complet de la peinture pour faire apparaître tous les défauts et réaliser un état des lieux exhaustif des éléments à changer,
• Les trous dans la coque impliquent le remplacement de plusieurs bordés,
• La présence de nombreuses pièces de bois pourris oblige à un démontage et un remplacement des éléments en cause,
• Le calfatage de l'ensemble des bordées est nécessaire ensuite pour assurer l'étanchéité, avant la remise en peinture de l'ensemble.

Tous ces problèmes dus à un manque d'entretien doivent être résolu avant d'envisager une remise à l'eau : c'est une IPER qui va prendre beaucoup de temps.

L'état du moteur est aussi désespérant que celui de la coque la coque : La rouille est présente sur tout le bloc.

Les outils qui se trouvaient dans un bac plein d'eau sont complétement oxydés.

Tous les équipements contenus dans le bateau sont fortement dégradés : les brassières de sécurité, les voiles, la ligne de mouillage ...

AMERAMI nous demande d'estimer le coût de la restauration du bateau afin de le remettre en état pour qu'il puisse naviguer à nouveau.

Après évaluation l'enveloppe financière et le nombre d'heure de travail sont considérables, Rose-Hélène est mise en attente d'une décision.